Conceptualisé en 2014 par Gain Wood, le cofondateur de la blockchain Ethereum, le web 3.0 est en plein développement. Avec la grosse tendance autour des NFT et des cryptomonnaies, le Web 3.0 est revenu au cœur des discussions. Critiqué par certaines personnes notamment par Elon Musk qui considère ça comme trop flou, le web 3.0 fait débat. Cependant, le Web 3.0 commence à se concrétiser mais, à encore énormément de preuves à faire. Nous faisons un point dans cet article de l’avancée de ce concept.
Le Web 1.0: les débuts d’internet (1990-2004)
C’est en 1989 que Tim Berners-Lee créer un nouveau protocole intitulé HTTP qui permet de se connecter à une page web. Une clé essentielle au développement de l’internet. C’est ainsi qu’est né le Web 1.0.
Les premiers sites internet étaient des espaces statiques en lecture seule. Le Web 1.0 c’est l’accès à l’information, il n’y a pas de création de contenu. Cette première version du Web liait des pages statiques entre elles grâce à des liens hypertextes. On pouvait seulement consulter des pages, envoyer des emails ou télécharger des fichiers.
Ce Web « statique » va laisser petit à petit la place à un Web « participatif » avec l’arrivée du web 2.0.
Le Web 2.0: le développement des réseaux sociaux (2004-maintenant)
C’est en 2004 que la notion de Web 2.0 fait son apparition avec la création de Facebook par Mark Zuckerberg. C’est la naissance des réseaux sociaux, des forums et des blogs personnels.
C’est à cette période que les géants du Web comme les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) voient le jour.
Les premières communautés en ligne se développent tout comme les marketplaces.
C’est ainsi qu’il y a une explosion du contenu créé par les utilisateurs. Ce web 2.0 s’est aussi bien développé notamment grâce à l’arrivée des smartphones qui permettent un accès n’importe où à internet. Il n’y a plus besoin d’être obligatoirement devant un ordinateur. Le dynamisme et l’interopérabilité vont alors se développer.
C’est avec le Web 2.0 que des entreprises comme Airbnb ou Uber vont voir le jour.
Le web 2.0 c’est aussi la mise en place du principe de centralisation. Pour mieux comprendre, dans le web 2.0 on retrouve un serveur sur lequel sont connectés plusieurs ordinateurs. Ces ordinateurs dépendent de ce serveur central. Si jamais ce serveur central rencontre un problème, tous les intermédiaires seront affectés. Aujourd’hui les utilisateurs ne sont pas maîtres de la gestion de leurs données personnelles qui sont entre les mains des grandes entreprises technologiques. Cette centralisation va mettre en avant plusieurs problèmes.
- Les plateformes possèdent toutes les données (ils collectent et monétisent ces données pour en tirer profit),
- Les plateformes contrôlent les utilisateurs (bannissements, censure…),
- Les systèmes centralisés sont fragiles (le risque d’attaque est plus élevé).
En connaissance de tous ces problèmes, une nouvelle version intitulée Web 3.0 est en développement.
Le Web 3.0: vers une décentralisation
L’invention de Bitcoin et d’Ethereum ont tout changé et nous ont montré la puissance de la technologie de la blockchain. La blockchain et les cryptomonnaies sont donc au cœur de cette révolution Web 3.0.
Qu’est-ce que le Web 3.0?
Le Web 3.0 est la troisième génération des services internet pour les sites Web et les applications. Le but de ce Web 3.0 est de créer des sites plus intelligents qui seront donc plus connectés et ouverts. Le concept de Web 3.0 étant très récent, la définition n’est pas encore très claire et s’établit petit à petit. Nous sommes actuellement dans la phase de transition entre le Web 2.0 et le Web 3.0.
Quels sont les atouts du Web 3.0?
Le Web 3.0 tire parti des multiples technologies: le P2P, la blockchain, les logiciels libres en open source, la réalité virtuelle et l’internet des objets.
La place de l’intelligence artificielle (IA) sera au centre de cette nouvelle version du Web qui permettra d’avoir un apprentissage automatique. L’IA permettra de mieux cibler et donc de fournir des informations plus personnalisées, plus pertinentes et plus rapides. Le but est également de pouvoir améliorer la publicité en ciblant un public qui est spécifique et basé sur les données des consommateurs. Les entreprises pourront donc être beaucoup plus pertinentes dans ce qu’elles proposent et pourront effectuer des campagnes marketing qui toucheront une cible plus précise.
La rapidité des navigations va également connaitre du changement. En utilisant les métadonnées, la navigation sera beaucoup plus efficace.
Le concept de décentralisation
Le concept de décentralisation est l’une des nouveautés majeures de ce Web 3.0. On va donc vous expliquer en quoi consiste cette décentralisation.
Comme expliqué plus haut, aujourd’hui le Web 2.0 repose sur le principe de centralisation avec des intermédiaires qui sont les grandes entreprises technologiques.
Dans cette décentralisation proposée, il n’y a pas d’ordinateur central. Tous les ordinateurs se passent d’intermédiaires et sont interconnectés entre eux. En cas de problème, le réseau continue de fonctionner malgré tout.
Cette décentralisation basée sur la blockchain a pour but de redonner le pouvoir aux internautes. Les internautes pourront reprendre la propriété de leurs données personnelles. Il n’y aura donc plus de censure sur internet et il sera possible d’échanger de la valeur de pair- à-pair sans passer par une autorité centrale, sans tiers et sans compte bancaire.
De plus, d’un point de vue sécurité, les données seront beaucoup plus protégées et les risques de piratages réduits.
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En conclusion, le Web 3.0 a un potentiel fort qui permettrait de résoudre les problèmes actuels que nous connaissons avec le Web 2.0. La transition va se faire progressivement et pour ne pas y découvrir de nouveaux problèmes, il est nécessaire de bien faire les choses.